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D.R. participe à une revue - Par delà révolution et religion - qui présente ainsi son projet :

-  chercher à développer un point de vue nouveau et global concernant à la fois le refus radical de ce monde et l'affirmation du caractère unitaire de nos individualités, de la dimension cosmique de notre existence quotidienne. Particulièrement, cette revue développe divers aspects - liés à l'histoire, à l'anthropologie ou à la physique - de l'impossible séparation entre apparitions abstraites et concrètes de l'existence, à quelle dimension que ce soit de la réalité, physique ou proprement humaine.

-  permettre, dans cette optique, un échange constructif, un approfondissement concerté qui intègre identiquement les aspects théoriques et pratiques des questions posées par l'époque présente et par la nécessité de leur résolution dans la vie réelle.




DANS CETTE RUBRIQUE:

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CORRESPONDANCES

Correspondance avec D.R.
D.R., 2002


16 septembre 2002

Cher François,

Beaucoup d'intérêt à lire ta lettre, et les points critiques que tu y développes. C'est une des motivations de la revue : contribuer à créer un débat, susciter un échange à propos des questions que pose l'époque présente, en regard de l'échec de la critique révolutionnaire classique et moderne.

C'est de cet oeil qu'à été écrite cette 'réponse' qui reprend les notes prises au fil de la lecture de ton courrier. Nous y joignons les commentaires d'un ami ayant lu ta lettre.

Peut-être n'avons-nous pas compris les situationnistes et leur théorie (plus précisément : les différents moments de leur théorie) ? Ce que nous croyons en avoir saisi, c'est que, par le biais de l'art et de la puissance créatrice, ce que les situs remettent en cause, c'est la culture, entendue au sens anthropologique : l'ensemble des réalisations, comportements, représentations, significations et valeurs d'un groupe humain donné à un moment donné de son histoire. Dans cette optique, la critique de l'I.S. est donc d'emblée une critique de la totalité ; de l'activité humaine du point de vue, proprement humain, poétique-sensible.

Ce que nous croyons comprendre de l'I.S., c'est que

- la critique de Marx est insuffisante, n'intégrant pas comme ingrédient essentiel cette dimension de l'existence, se limitant à ses aspects matériels. C'est l'aliénation conçue comme dépossession des moyens matériels de production matérielle de la vie. Après l'I.S., il faut concevoir l'aliénation comme dépossession des moyens de production poétique-sensible de l'existence (construction de sa propre histoire ; construction de situations ; la poésie ; le jeu ; le désir)

- le lien existe entre ces deux aspects, objectifs-matériels / subjectifs-immatériels, de la critique et de l'aliénation.

C'est à notre avis là que réside toute la puissance et la modernité de la théorie de l'I.S. Il est donc fondamental de souligner, comme tu le fais, que ce qui était à dépasser, "c'était l'aliénation de la puissance créatrice de l'homme dans la condition prolétarienne". Cependant, l'imparfait paraît justifié dans la mesure où, aujourd'hui, le contexte psychique, culturel et social a changé : peut-on toujours réfuter l'intégration du "prolétariat" au système des valeurs "bourgeoises" ? Soyons clairs : penser l'époque présente en termes de "prolétariat" (sous-entendu : conscient), de "classe possédante" et de "lutte des classes" a-t-il encore un sens ?

Enfin... l'I.S. a échoué dans cette intégration de la poétique à la transformation révolutionnaire de tous les aspects du réel, délaissant finalement son projet positif d'émancipation. Il est inévitablement nécessaire de comprendre cet échec.

Tu dis que les situs ont "identifié le projet révolutionnaire prolétarien comme la continuation de l'entreprise des artistes d'avant-garde". Mais n'est-ce pas plutôt l'inverse, à savoir qu'ils ont identifié l'entreprise des artistes d'avant-garde à la continuation du projet révolutionnaire prolétarien ? Ce dans la mesure où ils intégraient, comme axe central de la critique révolutionnaire, l'essence poétique-créatrice des individus humains ; dans la mesure où la question de l'activité humaine se révélait alors inséparable de celle de la réalisation et de l'expression totales de soi, de notre puissance créatrice originale ; de celle de la culture.

Ainsi, s'il s'agit de "changer la vie donc de changer le monde", c'est à condition qu'une telle conscience intègre à égalité objectivité-matérialité et subjectivité-abstraction. Car le monde que produit l'homme, il le produit - et le re-produit - non seulement matériellement (forces productives, moyens de production) mais aussi - ni plus, ni moins - abstraitement, en représentation.

A ce sujet, nous pensons, à l'instar de Voyer, que le point de vue classiste aujourd'hui ne tient pas compte de ce fait que, dans sa critique, Marx véhicule telle quelle, sans la reconnaître ni la critiquer en tant que telle, la représentation bourgeoise, commerçante de l'activité, de l'humanité elle-même et du monde. Cette représentation qui fait de la nécessité économique et du besoin la vérité, le fondement de la vie humaine ; qui érige l'économie et ses lois au rang de phénomène naturel. En somme, c'est une vision du monde, de la vie et du réel qui se fait passer pour naturalité.

C'est bien, à notre sens, la puissance de cette représentation dans l'esprit des masses qui explique pourquoi les consciences sont muselées ; pourquoi la révolution ne s'est pas faite, n'a jamais paru aussi éloignée de pouvoir s'accomplir. Comme dirait Voyer, la meilleure des polices est une idée du monde : l'économie.

C'est donc l'économie et le spectacle comme culture, intégrant pratique et représentation, qui ne sont toujours pas, en fait, réellement critiqués ; la dimension psychique de l'aliénation - de sa production, justement, et de sa reproduction - qui n'est toujours pas comprise. Reich permet de saisir par quel type de dynamique, en deçà des mots et de la volonté consciente, un rapport essentiellement aliéné à soi, à l'autre, à la réalité et à la vie peut se transmettre de génération en génération.

Pour toutes les raisons qui précèdent, nous pensons donc que, si "la question à résoudre est bien celle du mode de production", il faut d'abord répondre à ces deux autres :

- production de quoi ?

des moyens matériels de subsistance, ou de réel, au sens poétique-sensible ?

- production de quelle nature ?

matérielle, ou inséparablement matérielle-immatérielle ?

Nous pensons que l'époque actuelle et l'échec du mouvement révolutionnaire moderne rendent nécessaire de sortir de l'ornière matérialiste ; d'intégrer à la saisie du réel (de ce qui est réellement en jeu dans la perpétuation objective / subjective de toujours ce même monde) ses dimensions immatérielles, qui constituent comme un invisible concret.

Même si nous sommes malhabiles à le faire, nous n'entendons pas "évoluer dans un monde spéculatif". Nous estimons seulement, et tentons de le formuler explicitement avec nos moyens, qu'un des moteurs de l'histoire et des comportements individuels implique les dimensions abstraites de l'existence, sans lesquelles on ne saurait concevoir l'existence concrète.

Que pourrait-on comprendre des pyramides égyptiennes sans rien savoir des représentations et du rapport au monde qui les fonde ? Même question pour Stonehenge, une église romane ou l'art paléolithique, par exemple ; pour une auto, une centrale nucléaire ou les Twin Towers. Ce qu'il y a à comprendre, ce n'est ni la matérialité indépendamment de la représentation, ni la représentation à part de la concrétude : c'est le rapport dialectique et bilatéral entre elles.

Il y a, de ce point de vue, quelque chose de religieux et magique dans le rapport à la marchandise, dans le spectacle. Nous pensons d'ailleurs qu'il n'est pas possible de les comprendre sans saisir la dualité concret / abstrait qu'ils recouvrent : qui les alimente et qui inséparablement s'en nourrit.

Nous ne comptons donc pas évoluer dans les limbes d'une spéculation isolée de la réalité quotidienne ; nous estimons nécessaire de tenter de comprendre la "consommation" d'un point de vue anthropologique, c'est-à-dire qui intègre les caractères proprement et essentiellement humains. C'est en particulier le sens des divers aspects de notre travail sur l'époque paléolithique.

Ce qui précède doit faire comprendre que, pour nous, critique de la marchandise n'équivaut pas à critique du mode de production. Mention spéciale, à ce propos, pour la fonction psychique-affective essentielle de toutes les formes du spectacle : leur intégration aux processus psychiques pathologiques qui demeurent les remparts ultimes de la citadelle spectaculaire-marchande-techniciste, les piliers les plus solides des rapports humains pétris de violence plus ou moins maquillée (cru ou presque méconnaissable), de défiance polie réciproque, d'absence de réelle confiance en soi, de dissimulation séductrice, de froideur antipathique, de sympathie trompeuse, de rigidité asociale, de mépris narcissique, d'autosatisfaction égopathique, de paranoïa citoyenne, d'angoisse(s) à résorber, de sensation de vide qu'il s'agit de fuir à tout prix, de vide qu'il s'agit de combler du dehors, de joie spontanée impossible........

Nous répétons que ça n'est qu'à condition d'intégrer ces aspects inséparablement abstraits / concrets que nous sommes prêts à tout ramener à la question du mode de production ; production de soi, de sens et de réel.

Dans cette optique, le désarroi, la confusion, l'égarement, la souffrance et la misère psychiques des individus excluent tout jugement de valeur : une "critique morale de la consommation" n'a pas de sens, est hors de propos. Tu notes à raison l'inspiration chrétienne de cette tendance (tentation ?). Nous pensons n'avoir de leçons à donner à personne. D'ailleurs, à ce propos, on ne peut certes pas dire que la critique qui dirige toutes ses armes sur l'extérieur a fait son temps. Cependant, ce qui est indéniable c'est que cette critique, et l'exigence d'une autre vie qui la fonde, doit tout aussi bien s'appliquer à soi-même, à la propre intériorité de qui la creuse et l'exprime.

A propos du refus des rôles de père et de mère, il s'agit de critiquer les rôles. En fait quels qu'ils soient, mais particulièrement ceux qui concernent les rapports géniteurs / progéniture ; dans la mesure où ils dispensent d'être soi-même, de se confronter à soi-même dans la contradiction, de reconnaître et dépasser ses propres limites, de s'affirmer ; dans la mesure où ils contribuent, chez le jeune humain, à favoriser terreur intériorisée ou attachement affectif obsessionnel ; dans la mesure où ils contribuent à l'instauration d'une relation de pouvoir. Attention, cela ne veut pas dire qu'il n'y ait pas de manière d'être et d'échanger, avec ses propres enfants, spontanée et sincère. Peut-être, d'ailleurs, cette critique de ces rôles est-elle caduque ? Le recours au rôle de chef ou d'autorité n'est-il plus de mise ? Quoiqu'il en soit, cette question (celle des rapports adultes / enfants, que les premiers soient les géniteurs / éducateurs des derniers ou pas) mérite d'être publiquement posée et discutée. Il s'agit, là encore, d'intégrer, à la compréhension de ce monde et à sa critique, la réalité psychique des rapports interhumains et au monde.

Ce qui est à trouver, c'est une manière d'être et un point de vue neufs, et en particulier ce n'est pas parce que nous évoquons la dimension psychique que nous adhérons, au contraire, aux pratiques de "dissolution du caractère" à laquelle tu sembles faire allusion quand tu évoques ton expérience de la "critique du caractère" ( pourrais-tu développer ? ). Nous ne pouvons que rejeter cette manière de reproduire, en contraste avec un discours révolutionnaire, cette terreur psychique qui est le terreau de toute prise de pouvoir ; d'autant plus puissante et dangereuse qu'elle agit de l'intérieur, fondée sur un ancrage affectif inconscient.

Nous pensons donc que si le vieux mouvement ouvrier a échoué c'est parce qu'il s'est cantonné aux aspects matériels de l'existence. Faisant comme si le versant immatériel n'existait pas. Or ce n'est pas parce qu'il relève de l'invisible qu'il n'est pas effectif ; bien au contraire.

Le terreau favorable à l'émergence et au développement d'un nouveau rapport de nature religieuse, où esprit et matière ne s'excluent pas l'un l'autre réciproquement dans la pratique de la vie ; ce terreau, donc, n'existait pas dans la représentation et l'idée du monde qui nourrissait le mouvement prolétarien. Ainsi, l'émergence spontanée d'une telle nouvelle religion était de fait impossible. Elle n'eût pu, de toute façon, être importée de l'extérieur.

Nous affirmons encore une fois, donc, la nécessité d'un point de vue nouveau, qui dépasse les limites de la critique matérialiste classiste. Et cela pour la raison même que, aujourd'hui encore moins qu'à l'époque de l'I.S., "le projet révolutionnaire [et sa nécessité] n'a plus le caractère d'évidence" qu'il avait à une époque où il était partie intégrante d'une culture. Justement, la culture (au sens déjà précisé), encore plus intensivement et extensivement qu'à l'époque de l'I.S., s'identifie quasi-complètement aux valeurs, représentations, significations, comportements et manières d'être que véhicule et qui nourrissent le spectacle.

Terminons sur ta critique, justifiée pensons-nous, à propos des victimes des Twin Towers : à propos d'un certain radicalISME, qui voudrait se croire "au-delà du sens commun".

Il y a comme un paradoxe de la victime, en forme de cercle vicieux : d'une part la participation et la contribution actives, malgré soi ou de plein gré, à la perpétuation du développement de ce monde et donc à ses multiples (et multiformes) désastreuses conséquences ; d'autre part la nécessité d'en sortir, consciente ou pas, se heurte à l'impossibilité apparente, et partout implicitement ou explicitement affirmée, d'en sortir subjectivement et objectivement. Ce qui conduit à cet autre cercle vicieux (le même sous une autre forme) : les 'solutions' envisageables ne font que renforcer et perpétuer le problème. L'horizon intérieur et extérieur est bouché. C'est à peine une image : l'économie et son spectacle agissent comme Trou Noir. C'est comme une version sociale du processus psychopathologique : on contribue à ce à quoi on voudrait mettre fin, et qui nuit ; en apparence, de l'intérieur, il est impossible d'en sortir.

Si tous les 'malgré nous' de l'économie sont victimes de la puissance du spectacle, c'est bien sur celle-ci que doivent se porter nos énergies et notre désir de vivre pleinement ce qu'il est humainement possible de vivre et expérimenter. Les formes anciennes de répression ne sont plus nécessaires depuis que le spectacle a colonisé les régions psychiques et affectives de l'individualité. Par ce mouvement, qui n'a cessé de s'intensifier dans l'après-68, il se reproduit tout seul, de l'intérieur. Il a pris lieu et place de la culture. C'est lui, la culture ; le référent central de toute signification. Voilà qui obligent ceux qui s'en rendent compte à une nouvelle perspicacité.

C'est déjà une réduction de l'homme que de le qualifier de producteur seulement. La question de la production ne surgit pas comme condition naturelle mais comme un élément historique qui a accédé à la toute-puissance autonome notamment dans son développement capitaliste.

Si l'homme s'est "perdu", il l'a fait en amont de la production, dans la vie totale. La séparation - qui n'est pas simple différenciation - d'avec le reste de la nature a été l'élément fondateur de sa perte dans la production autonomisée émergeant lentement de la décomposition de la société féodale.

Nous sommes désormais contraints de remonter jusqu'à cette coupure, opérée au Néolithique, de façon à couvrir toute l'histoire et non pas ses derniers avatars. En effet, on pourrait, en rétrécissant "l'angle historique", dire que l'homme s'est perdu dans le "loisir" et que c'est en tant que "jouisseur" qu'il doit se régénérer.

La question déborde ici largement au-delà de la production et donc du mode de production.

Pour paraphraser J.P. Voyer (in : Une enquête...), c'est le même Marx qui déclare : "on ne part pas de ce que les hommes disent, s'imaginent, se représentent" qui part, lui, d'une idée, d'une représentation : les modes de production successifs dans l'histoire ; qui paraissent d'autant plus réels qu'ils sont matériels, et donc visibles. Leur visibilité étant la preuve de leur efficience définitive pour toute l'histoire.

Comment l'homme peut-il seulement se "régénérer" en tant que producteur sans se poser la question de son rapport à la nature, laquelle est déjà très dégradée, reposant par là-même la question de la survie du genre humain ?

La question à résoudre n'est donc pas seulement celle du mode de production mais indissolublement du mode de pensée et finalement du mode d'être des hommes. A moins de poser l'absorption de la pensée (qui devient alors une superstructure) par le mode production (l'infrastructure).

Il existe une liaison intime entre mode de production et crise sociale - dans une stricte vision matérialiste - par laquelle les partisans de cette vision voient surgir une révolution. Rien n'indique combien d'échecs doivent advenir alors que parallèlement la durée de survie de la planète s'amenuise.

La spéculation porte alors sur la "course de vitesse" engagée entre "conscience humaine" - ou "prolétarienne" dans une vision classiste - et survie biologique de l'espèce. En quoi, alors, J. Camatte, M. Bounan, l'E.D.N. etc évoluent-ils plus dans un monde spéculatif ? Beaucoup de leurs écrits sont plus critiques que spéculatifs, même si ce dernier aspect n'en est pas totalement absent.

La perception de l'histoire humaine via la conception "modes de production" est elle-même un point de vue spéculatif, et pas une évidence indiscutable. Cette conception doit elle-même être repensée historiquement (Cf. K. Korsch : Marxisme et philosophie). Ce qui ne signifie pas, par conséquent, qu'elle n'ait eu son domaine historique de validité.

L'idée principale étant la suivante : est-il temps de tirer des conclusions des échecs révolutionnaires passés ? Si non, alors il faut attendre de prochaines crises sociales en "espérant" qu'en sorte le nouveau mode de production ("communiste" ?). Espoir, car il n'y a plus les forces sociales se référant à la conception "mode de production" comme c'était encore le cas entre les deux guerres du XX° siècle et même jusqu'à la fin des années '70. Les 20 dernières années consacrent l'éclatement définitif de la théorie classiste et par conséquent celle du mode de production. A moins d'élever cette dernière au rang de catégorie théologique.

La question - non polémique - est aussi de savoir en quoi la conceptualisation "mode de production" permet à chacun de nous d'entamer une démarche pratique immédiate qui dépasserait les points de vue, autres, plus spéculatifs.

S'il est grand temps de tirer des conclusions, alors on ne peut faire moins que de redéfinir la totalité d'une tâche reprenant à son compte les différents aspects de l'histoire humaine et pas seulement les périodes de la Grèce antique ou de la Renaissance à nos jours en Europe.

D.R.